Le groupe thoracique et la relation amoureuse

Présentation générale

Le groupe thoracique est le 4eme groupe d’organes de cette formation. Il est composé de trois systèmes majeurs : le système cardio-vasculaire (le cœur), le système pulmonaire et le système respiratoire (les poumons). Ce groupe est relié à la relation amoureuse entretenue avec son ou sa conjointe. Une relation équilibrée résulte en un groupe thoracique sain. Au contraire, si la relation amoureuse est déséquilibrée, notamment parce que l’un donne plus qu’il ne reçoit ou inversement, alors cela se ressent à travers des troubles thoraciques. Ces derniers, divers et variés, peuvent aller de la simple toux chronique à un infarctus. 

Le groupe thoracique est vaste, tout comme les interprétations que l’on peut en tirer en naturopathie. Entrons brièvement dans le détail. Le système cardio-vasculaire correspond à une frustration au niveau des désirs personnels. Ces derniers ne sont pas entendus par l’être aimé, voire pas réalisés. Le système pulmonaire est lié à l’hypersensibilité. Les émotions ressenties sont trop fortes, trop nombreuses et prennent le pas sur tout le reste. Enfin, le système respiratoire est lié à des appréhensions, des craintes qui ne sont pas exprimées mais bien enfouies au fond de soi, à l’abri des regards. 

Quelle que soit la cause psychique des troubles, cela se traduit généralement par un changement de comportement chez l’individu se sentant lésé au sein de sa relation amoureuse : nervosité, exaspération, voire colère… Il est donc primordial de travailler sur la joie de vivre du patient au cours des séances. 

Ancrer son approche dans la science

Une fois encore, ces postulats avancés en naturopathie sont accompagnés et accrédités par une approche scientifique. Prenons exemple de l’infarctus, plus communément appelé “crise cardiaque”. Plusieurs études ont prouvé que l’infarctus pouvait être directement lié à une perte (d’un proche, d’un emploi, etc). Il est donc reconnu scientifiquement qu’une crise cardiaque n’est pas systématiquement due à une pathologie génétique mais qu’elle peut faire suite à un trouble psychique particulier.

De plus, alors même que l’homme et la femme sont constitués de l’exact même organisme en tout cas au niveau du groupe thoracique, les deux sexes ne ressentent pas l’infarctus de la même façon. En d’autres termes, malgré des structures anatomiques similaires, l’homme et la femme sont inégaux face à la crise cardiaque. Tout commence avec les symptômes. Alors que l’homme ressent une douleur thoracique qui descend dans son épaule puis son bras, la femme, elle, ressent une douleur dans le dos ainsi que d’autres signes atypiques : anxiété, essoufflement, nausée… parfois même des douleurs dans la mâchoire ! 

Comment expliquer de telles différences ? Il semblerait que hommes et femmes n’utilisent pas le même hémisphère cérébral. Les hommes ont tendance à faire appel au “cerveau gauche”, c’est-à-dire le cerveau rationnel. Au contraire, les femmes font appel au “cerveau droit”, c’est-à-dire le cerveau émotionnel. Attention, il existe un équilibre entre les deux hémisphères et l’un n’empêche pas l’autre. Toutefois, dans une situation de grande détresse (comme un infarctus), les individus retombent dans les déterminismes de leur instinct. Les hommes mobilisent la partie rationnelle de leur cerveau, liée au physique : un infarctus masculin est donc bien plus foudroyant qu’un infarctus féminin, guidé par les émotions et donc moins visible. 

Nous avons vu que certaines situations de “perte” pouvaient être à l’origine d’un infarctus. D’autres causes existent. En effet, il est prouvé que certains traits de caractère sont plus à même d’engendrer des troubles cardio-vasculaires chez un individu. Ces traits sont considérés comme négatifs : nervosité, colère, peur, amertume, dépression… Autant d’émotions qui stimulent la production de cortisol, qu’elles soient ouvertement exprimées ou intériorisées. Cette hormone particulière accentue chimiquement la tension artérielle et conduit à la fabrication d’un dépôt sur la paroi interne des artères. Ce dépôt, aussi appelé plaque d’athérome, obstrue la circulation sanguine et à terme peut entraîner un infarctus. C’est pourquoi la joie de vivre et toutes les émotions positives liées sont essentielles pour un système cardio-vasculaire sain.

Approfondissement des structures du groupe thoracique

Système cardio-vasculaire

  1. Présentation du coeur 

L’organe principal du système cardio-vasculaire est le cœur. Ce muscle situé dans la poitrine contrôle les flux sanguins qui parcourent l’organisme. Composé de quatre cavités, le cœur fonctionne comme une pompe qui propulse le sang oxygéné vers le corps pour le nourrir en nutriments et le sang désoxygéné vers les émonctoires comme les poumons pour évacuer les déchets. 

Cet organe est composé de trois couches : l’épicarde (couche externe), la myocarde (couche intermédiaire) et l’endocarde (couche interne). Ces couches permettent de protéger le cœur et favorisent l’action de pompage. 

Enfin, le cœur est relié au reste de l’organisme grâce à de nombreux vaisseaux. Parmi eux, les artères pulmonaires, les veines pulmonaires, l’aorte et la veine cave.

  1. La fonction du coeur 

Comme évoqué précédemment, le cœur sert à la circulation sanguine. Chaque jour depuis la naissance, le cœur bat environ 100 000 fois de manière rythmée. Chez un adulte, cela équivaut à environ 8 000 litres de sang brassés chaque jour : une pompe incroyable. Dans l’organisme, le sang est un moyen de transport pour de nombreux éléments (nutriments, oxygène, molécules, cellules…). Grâce à son cloisonnement bien particulier, le cœur ne peut jamais se tromper. D’un côté, l’oxygène entre dans les poumons puis dans le sang. Ce sang oxygéné rejoint le cœur par l’atrium gauche et continue sa route vers le ventricule gauche et est expulsé par l’aorte. À ce moment, l’aorte se ramifie en une multitude de vaisseaux pour alimenter l’intégralité du corps en oxygène et nutriments. Une fois le sang appauvri (aussi dit “désoxygéné”), il retourne au cœur en passant par l’atrium droit. Ensuite, il se déverse dans le ventricule droit qui le pompe pour retourner aux poumons : ainsi, le sang peut refaire ses stocks d’oxygène avant de repartir pour un tour. Le transport du sang entre le cœur et les poumons est appelé la circulation pulmonaire. Le transport du sang qui s’effectue entre le cœur et le reste de l’organisme est appelé la circulation systémique.

  1. La question de la pression sanguine

Aussi appelée tension artérielle, la pression sanguine correspond à la pression avec laquelle le sang circule dans le corps. Tout se passe dans les artères, et plus particulièrement au niveau des parois artérielles. Afin de compléter l’action de pompage du cœur, les artères se dilatent et se contractent de façon régulière pour laisser passer le sang et le propulser. La pression sanguine n’est pas lisse mais au contraire varie au cours de la journée. Par exemple, elle diminue lorsque l’on dort et augmente lors d’un effort physique intense. Communément, la pression artérielle est de 120/80. Au-delà de 140/90, on parle d’hypertension : le risque de développer une maladie cardio-vasculaire est alors plus important. L’hypertension peut être la cause de divers éléments déclencheurs. Parmi eux, le système rénal et le système nerveux. Des troubles au niveau de ces systèmes peuvent résulter en une augmentation de la tension artérielle, via l’augmentation de la fréquence cardiaque, l’augmentation du volume sanguin ou encore une diminution du diamètre des artères. 

  1. Lien avec la frustration des désirs

Comme nous l’avons évoqué précédemment, les troubles du système cardio-vasculaire sont liés aux désirs personnels. Ces derniers sont frustrés et plusieurs causes peuvent être à l’origine. Par exemple, l’individu ne parvient pas à les exprimer et les garde pour lui. Il est aussi possible que son partenaire n’y soit pas assez attentif, ou encore qu’il ne travaille pas à leur réalisation concrète. Quelle que soit la source de la frustration, cette dernière résulte en une joie de vivre ternie, voire en de l’anxiété ou de la colère. Dans ce cas de figure, le patient doit apprendre à verbaliser ses désirs et à les véhiculer auprès de son partenaire. Ses émotions sont importantes, tout autant que celles de son partenaire : elles ne doivent pas être négligées dans l’optique de “protéger” l’autre. La psychologie et la méditation sont deux solutions qui peuvent se révéler particulièrement efficaces. Le patient doit s’accorder du temps, reprendre contact avec lui-même et relâcher les tensions. Il est aussi très utile d’éduquer le patient sur ce qu’est un mode de vie sain : rééquilibrage alimentaire, pratique d’une activité sportive…

Système respiratoire

  1. Présentation du système respiratoire

Le système respiratoire regroupe plusieurs composants. Tout commence au niveau de la cavité nasale (le nez) où l’air est inspiré. L’oxygène passe ensuite par le pharynx (la gorge) puis continue son chemin vers le larynx et l’oesophage. On parle alors du système respiratoire supérieur. Depuis la trachée, l’air circule dans les bronches puis dans les poumons. 

Les poumons sont au centre du système respiratoire. Ces organes se trouvent au creux de la cage thoracique qui les protège des éventuels chocs. Les poumons font le lien entre l‘oxygène et la circulation sanguine. Dans l’autre sens, les poumons sont aussi des émonctoires : ils rejettent le dioxyde de carbone (un déchet) à l’extérieur de l’organisme.

  1. Les fonctions du système respiratoire

Lorsque l’air est inhalé pour parcourir les différents systèmes décrits ci-dessus, puis expiré lors du chemin inverse, on parle de la respiration. Aussi appelée ventilation pulmonaire, la respiration couvre différents rôles.

  • Échanges gazeux : la respiration permet d’alimenter le sang et donc tout l’organisme en oxygène. Dans le sens inverse, la respiration permet d’expulser le dioxyde de carbone produit par les différentes cellules. La respiration permet donc un équilibre entre les différents gazs. 
  • Phonation : en passant dans le pharynx, l’air expiré permet de faire vibrer les cordes vocales et ainsi de produire des sons. En d’autres termes, la respiration nous permet de parler.
  • Olfaction : lorsqu’il est  inhalé dans la cavité nasale, l’air entre en contact avec les fibres olfactives qui envoient un signal au cerveau. Le signal s’achemine ensuite dans le cortex cérébral et nous permet ainsi de sentir les odeurs qui nous entourent.

Les fonctions des poumons sont nombreuses. À ces trois rôles principaux s’ajoutent l’élimination des graisses ou encore la libération de glucose dans l’organisme. 

  1. Lien avec l’hypersensibilité

On distingue deux types de troubles respiratoires : les maladies infectieuses et les maladies chroniques. Les maladies infectieuses se soignent. Elles peuvent être virales ou bactériennes, comme la grippe. Les maladies chroniques, quant à elles, sont durables sur toute une vie, comme l’asthme. Parmi les troubles respiratoires les plus communs, on retrouve la bronchite, la toux, l’essoufflement ou encore la sinusite. Lorsque l’un ou plusieurs de ces troubles liés au système respiratoire se déclare chez un individu, nous pouvons faire le lien avec une hypersensibilité. Les individus hypersensibles vivent les choses de manière beaucoup plus intense. Leurs émotions – positives comme négatives – sont décuplées jusqu’à les submerger. Leurs réactions aux événements peuvent donc être extrêmes et conduire à des résistances au niveau des relations sociales. Pour éviter d’étouffer dans ses propres émotions, le patient peut pratiquer la méditation afin de réaliser une introspection, sans jugement mais au contraire avec beaucoup de bienveillance. 

Cage thoracique

D’autres troubles peuvent se manifester au niveau de la cage thoracique. Ces troubles se manifestent lorsqu’un individu n’extériorise pas ses appréhensions et ses craintes. D’un point de vue extérieur, l’individu est vif et heureux… Tout simplement parce qu’il ne partage pas les aspects négatifs de sa vie. Cette intériorisation se traduit à travers des inflammations, des kystes voire un cancer du sein. Dans ce cas de figure, le patient a besoin de laisser tomber le masque auprès de ses proches. En voulant les protéger, le patient se crée une bulle d’anxiété qu’il faut parvenir à éclater. Ici, la rémission se trouve dans la discussion et le partage avec autrui. Sur un plan nutritionnel, conseillez à votre patient de limiter les aliments acides, voire de pratiquer le jeûne. Enfin, la pratique d’une activité physique est toujours un excellent complément pour profiter d’une pleine santé. 

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